fbpx

Newsletter

Panier

337
portfolio_page-template-default,single,single-portfolio_page,postid-337,theme-stockholm2021_9,multiple-domain-benoit-barbagli-com,qode-social-login-1.1.3,stockholm-core-2.3.2,non-logged-in,woocommerce-no-js,select-theme-ver-9.0,ajax_fade,page_not_loaded, vertical_menu_transparency vertical_menu_transparency_on,menu-animation-underline,side_area_uncovered,header_top_hide_on_mobile,,qode_menu_center,qode_sidebar_adv_responsiveness,qode_sidebar_adv_responsiveness_1024,qode-mobile-logo-set,qode-wpml-enabled,qode-single-product-thumbs-below,wpb-js-composer js-comp-ver-6.7.0,vc_responsive,elementor-default,elementor-kit-73338
Image du titre

La marée de la trépidation

Epopée lyrique théinée rassemblant marins, designers, architectes, poètes, artistes post-modernes de tous bords, pour immerger une lourde métaphore: un piano sous la mer, à l’aide d’une grue flottante construite pour l’occasion, infusant une onde musicale dans les tréfonds maritimes, hommage au célèbre pianiste et plongeur  Esbjorn Svensson, qui disait puiser l’inspiration sous l’eau.

L’immersion du piano a eu lieu le 28 mai 2015, accompagnée des nombreuses performances balnéaires, canalisant l’énergie artistique envers et pour la mer.

Lors de la mise à l’eau un ce texte à été prononcé: 

Et si nos pensées, souvenirs, réflexions, sentiments, provenaient en fait, tout comme nos perceptions, de l’extérieur?
Si notre cerveaux, de nature bien différente d’une mémoire informatique, n’était absolument pas un outil de stockage mais ne serait en fait qu’un simple récepteur magnétique qui viendrait, comme nos organes perceptifs, capter nos souvenirs, sentiments, réflexions, plutôt que de les accumuler.
Sur cette planète bleue, si c’était l’eau qui la compose qui stockait notre mémoire et l’eau qui nous compose qui la réceptionnait.
L’océan en perpétuel mouvement produit notre mémoire vivante à chaque instant.
Et dans le flux et reflux, les vagues nous chantent à travers une onde que la gravité nous transmet et maintient cohérente.
Nous ouvrons ce jour grâce à cette infusion musicale, ce piano immergé, comme un vortex vers notre mémoire la plus enfouie, notre inconscient collectif.
Cela va nous permettre d’influer avec force une onde chargée d’une énergie extraordinaire qui va se répandre jusqu’au fin fond de l’océan pour assouplir sa structure et en défaire les tensions.
Pour entrer en paix.
Durant tout le temps de l’immersion du piano, l’espace devient notre esprit, et chaque geste devient émotion.

Photo document du radeau lors de sa mise à l'eau
L'infusion, 2015, 89x55 cm
Radeau de Tide of Trépidation sur les terrasse de la Villa Arson de la Villa Arson - Été 2015

This post is also available in English Italiano