Rien ne se perd – Paris 11 – 3 mars 2018

 

Group show

Sandra Aubry & Sébastien Bourg

Benoît Barbagli

Dimitri Mallet

Célia Nkala

Bettie Nin

Commissariat : Camille Frasca & Antoine Py

Plonger aux racines d’une œuvre, se poser la question du rapport à l’origine du matériau, à cette identité, dont on ne peut jamais vraiment se défaire dans la pratique  plastique. La première histoire de l’art, que l’on peut qualifier de proto ou primitive est d’abord une histoire de l’objet, dans un premier abord qui s’intéresse au plastos, la matière. C’est ainsi se pencher sur la matrice de l’œuvre, d’où elle vient, une racine comme un rhizome, minéral, végétal, plastique, recyclé, … Il s’agit également de s’interroger sur la culture de la matière, au delà même des phénomènes sensoriels premiers, et donc d’un « culte » de la matière. D’un sens trouvé dans un « au-delà » de la toute première impression, dans les évocations nées de la vision et du toucher.

Bien entendu, c’est le rapport anthropologique au matériau qui nous intéresse, comment l’homme se place par rapport à lui ; relation charnelle et non charnelle à la matière, unicité du matériau ou mixed média privilégié, pureté ou transformation voire modification, sens trouvé dans une composition organique ou chimique qui dit quelque chose de soi.

Et quels sens les artistes donnent-ils au matériau lui-même ? Quelles vertus lui confère-t-on? Le symbolisme et la signification des matériaux semblent souvent en négatif,  pourtant les propositions de Sandra Aubry et Sébastien Bourg, Benoît Barbagli, Dimitri Mallet, Célia Nkala, et Bettie Nin, nous interrogent sur nos références et notre rapport aux limites entre fiction et réalité.

Vernissage le samedi 3 mars à 18h30

Au 114 rue de la Folie-Méricourt 75011 Paris

Du 3 au 17 mars 2018, ouvert les vendredis, samedis et dimanches, de 14h à 19h.

https://benoit-barbagli.com/wp-content/uploads/2019/05/rien-ne-se-perd.png

Compétences

Posté le

mai 6, 2018